Le Gamay N

Cépage du beaujolais, également très apprécié en Touraine, le gamay N serait le fils naturel du Pinot N, cépage des vins de Bourgogne et du champagne, et du gouais.

Connu également sous les appellations de gamay beaujolais, bourguignon, petit bourguignon, grosse dôle, plant lyonnais, plant Robert dans le canton de Vaud, le gamay est pratiquement inconnu hors de nos frontières, hormis en Suisse et dans les Balkans, et quelques parcelles au Canada et Nouvelle Zélande.

Réputé pour être de débourrement précoce donc sensible aux gelées de printemps, il produit des grappes petites à moyennes, cylindriques, compactes, un peu ailées, aux baies moyennes, elliptiques courtes, à peau fine noir violet avec une pruine abondante bleu blanchâtre.

Le gamy N, dès lors que ses rendements sont maîtrises, peut permettre d’élaborer des vins d’un beau rouge vif, intense, limpide et brillant, aux reflets de pourpre, de carmin, de cerise, de vermillon ou déclinant toutes les nuances du rubis, voire être grenat souvent aux reflets violets, aux arômes de banane mûre, bonbon anglais, cacao, cassis, cerise bien mûre, épices, fraise, framboise, groseille, iris, jasmin, myrtille, mûre sauvage, pivoine, pomme, pruneau, réséda, rose, rose fanée, truffe, violette, avec des notes minérales, voire poivrées.

Dans les Coteaux du Loir il est surtout utilisé en assemblage dans les rouges, quelquefois dans les rosés. Il y est rarement vinifié en mono cépage.